En mars dernier, un juge a ordonné à Monsanto de déclassifier 250 pages de documents internes. Ces documents révèlent les pratiques quasi-criminelles de Monsanto : la multinationale du toxique sait depuis 17 ans que le glyphosate -- l’ingrédient principal du pesticide Roundup -- peut causer le cancer.
Monsanto avait alors lancé une vaste opération interne visant à étouffer ces révélations terrifiantes afin que le grand public ne soit jamais informé des dangers liés au pesticide le plus vendu au monde.
Les documents déclassifiés -- surnommés « Monsanto papers » -- ont été rendus publics dans le cadre d’une action collective portée devant une cour fédérale de Californie par plusieurs centaines de travailleurs agricoles touchés par un cancer du sang. Ils prouvent que le géant de l’agrochimie manipule les recherches, complote avec les agences d’expertises et remet des comptes rendus fallacieux aux agences gouvernementales, le tout dans le but de réfuter le fait que le glyphosate est un agent cancérogène.
Monsanto démontre encore une fois qu’en plus de ne pas être digne de confiance, le géant du toxique est un véritable danger pour la santé publique. Alors que Monsanto est sur le point de fusionner avec Bayer, nous avons une occasion unique de le stopper dans sa course.
Maintenant que la vérité a éclaté, il n’y a plus une minute à perdre.
Monsanto avait alors lancé une vaste opération interne visant à étouffer ces révélations terrifiantes afin que le grand public ne soit jamais informé des dangers liés au pesticide le plus vendu au monde.
Les documents déclassifiés -- surnommés « Monsanto papers » -- ont été rendus publics dans le cadre d’une action collective portée devant une cour fédérale de Californie par plusieurs centaines de travailleurs agricoles touchés par un cancer du sang. Ils prouvent que le géant de l’agrochimie manipule les recherches, complote avec les agences d’expertises et remet des comptes rendus fallacieux aux agences gouvernementales, le tout dans le but de réfuter le fait que le glyphosate est un agent cancérogène.
Monsanto démontre encore une fois qu’en plus de ne pas être digne de confiance, le géant du toxique est un véritable danger pour la santé publique. Alors que Monsanto est sur le point de fusionner avec Bayer, nous avons une occasion unique de le stopper dans sa course.
Maintenant que la vérité a éclaté, il n’y a plus une minute à perdre.
Exigez que les états membres de l’Union européenne interdisent le glyphosate sans plus attendre.
Voici ce qui s’est passé : en 1999, Monsanto a fait appel à un chercheur et lui a demandé d’étudier le glyphosate afin de prouver qu’il ne posait aucun risque de cancer. Cependant, ce scientifique a découvert tout le contraire : le glyphosate est potentiellement cancérogène.
Au lieu de faire le choix éthique et responsable de cesser d’utiliser le glyphosate dans ses produits, Monsanto a enterré cette étude et a entamé une campagne de communication visant à « prouver » que le glyphosate ne causait pas le cancer.
Les communications internes à l’entreprise déclassifiées par la justice étasunienne montrent que Monsanto a comploté avec un officiel de l’agence américaine de protection de l'environnement (EPA) dans le but de stopper les recherches gouvernementales sur les effets du glyphosate. Ce même officiel de l’EPA avait également alerté Monsanto de la publication d’un rapport à charge contre le glyphosate par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), donnant ainsi à Monsanto le temps de monter une stratégie de défense et de relations publiques.
Le géant de l’agrochimie a payé pour avoir ses propres recherches qui défendent l’utilisation du glyphosate et a ensuite embauché des scientifiques dont la mission était de publier des articles basés sur ces mêmes recherches favorables au glyphosate dans les plus grandes revues scientifiques. Ces articles étaient ensuite utilisés par l’EPA et l’Autorité européenne de sécurité des aliments afin de déterminer que le glyphosate était un produit sûr, utilisable sur les cultures vivrières.
Trop, c’est trop.
Monsanto a mis nos vies en danger en connaissance de cause pendant près de 20 ans, il est temps que ce carnage cesse. Demandez aux états membres de l’Union européenne d'interdire le glyphosate sans plus attendre.
Aujourd’hui, bien que le CIRC ait classé le glyphosate comme cancérogène probable, Monsanto continue de nier les dangers liés au Roundup.
Monsanto doit être tenu responsable des ravages causés à l’environnement et aux utilisateurs de ses produits.
SumOfUs continue de se battre afin de faire barrage à Monsanto et à sa tentative de fusion avec Bayer. Cette fusion serait un désastre pour notre planète et pour toute l’humanité, créant la plus grande multinationale agrochimique du monde avec un modèle d’affaires centré sur les pesticides tueurs d’abeilles et les composés chimiques cancérogènes.
SumOfUs continue de se battre afin de faire barrage à Monsanto et à sa tentative de fusion avec Bayer. Cette fusion serait un désastre pour notre planète et pour toute l’humanité, créant la plus grande multinationale agrochimique du monde avec un modèle d’affaires centré sur les pesticides tueurs d’abeilles et les composés chimiques cancérogènes.
Nous devons continuer de mettre la pression sur les décideurs et sur les agences de régulations en Europe et aux États-Unis afin de mettre fin à ces pratiques criminelles. Nous faisons campagne aux côtés d’agriculteurs et de consommateurs afin de révéler au grand jour les dangers présentés par Monsanto, Bayer et compagnie.
Ensemble, nous pouvons faire barrage à Monsanto.
Exigez que les états membres de l’Union européenne interdisent le glyphosate sans plus attendre.
Plus d’informations
Ce que les « Monsanto Papers » révèlent du Roundup
Le Monde. 17 mars 2017.
Le Monde. 17 mars 2017.