Nous célébrons toujours l'interdiction par l'UE de pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles, adoptée plus tôt cette année grâce aux efforts des défenseurs de l'environnement, des apiculteurs et des membres de SumOfUs comme vous.
Mais bien sûr, maintenir cette interdiction ne sera pas aussi facile. Les lobbyistes de l'industrie ont déjà commencé à réclamer des exemptions - et grâce à une faille dans la réglementation de l'UE appelée « autorisations d'urgence », ils pourraient ruiner tous les gains que nous avons réalisés.
La Commission européenne rencontre les représentants des pays de l'UE le 19 et 20 juillet pour discuter de ces exemptions injustifiées - mais jusqu'à présent, ils ne semblent pas planifier de mesures pour corriger la faille qu'utilisent les industriels tueurs d'abeilles
C'est là que vous et moi intervenons : ensemble, nous pouvons faire passer le mot que l'interdiction des néonicotinoïdes ne tient plus qu'à un fil, et montrer à la Commission européenne que les citoyens de toute l'Europe ne les laisseront plus ignorer cette faille qui tue les abeilles.
Pouvez-vous nous aider à faire en sorte que cela compte en ajoutant votre voix ?
Dites à la Commission européenne de protéger l'interdiction des néonicotinoïdes et de sévir contre les exemptions injustifiées !
La Commission européenne laisse la porte ouverte à la ré-autorisation des néonicotinoïdes dans les fermes individuelles en cas d' «urgence ». Plusieurs de ces exemptions ont été accordées sans preuve d'une urgence réelle - c'est devenu un moyen pour les gouvernements d'ignorer les interdictions de pesticides tueurs d'abeilles.
Si la Commission continue de tolérer cette pratique, l'interdiction historique des trois néonicotinoïdes ne vaudra pas le papier sur lequel elle est écrite.
Dites à la Commission européenne de cesser de permettre aux lobbyistes et à leurs alliés politiques de contourner l'interdiction des néonicotinoïdes !
L'interdiction partielle des néonicotinoïdes en 2013 a été un coup dur pour les fabricants de pesticides comme Bayer et Syngenta, qui comptaient vendre leurs pesticides tueurs d'abeilles aux agriculteurs européens pendant des décennies. Il n'est donc pas surprenant que l'industrie des pesticides ait écrit ou soutenu 45 des 58 demandes d'autorisation d'urgence accordées entre 2013 et 2016, affirmant qu'il n'y avait aucun moyen pour les agriculteurs de cultiver leurs cultures sans néonicotinoïdes.
Cette manipulation du système a assez duré. Nous savons à quel point ces produits chimiques sont dangereux pour les abeilles et autres pollinisateurs. Au lieu de miner les progrès durement combattus pour les protéger, nous devons faire pression en faveur d'une agriculture durable qui ne dépend pas de pesticides toxiques.
C'est pourquoi la réunion de ce jeudi est déterminante. C'est à ce moment-là que les États membres discuteront des derniers rapports de l'EFSA sur les autorisations d'urgence accordées pour les néonicotinoïdes en 2017.
C'est notre plus grande occasion de bloquer ces exemptions, et nous ne manquerons pas de la saisir.
Dites à la Commission européenne de protéger l'interdiction des néonicotinoïdes et de sévir contre les exemptions injustifiées !
Nous avons travaillé si fort pour que cette interdiction se concrétise. Avec l'aide de vos tweets, courriels, signatures de pétitions et dons, nous avons fait entendre nos voix sur les lobbyistes et ainsi forcé la Commission européenne à prendre des mesures fermes contre les néonicotinoïdes. Maintenant, nous devons leur rappeler que nous restons toujours vigilants.
Plus d’informations
Dutch News. 22 mai 2018.
Politico. 16 janvier 2018.
Le Soir. 27 avril 2018.
Le Monde. 26 avril 2018.